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intro

I was born in 1964, the last day of september, this season is always for me the real beginning of the year, like school i could say. As a teenager i began to draw copying fantastic comics, then fashion illustration. After a scientific direction, mostly caused by education, to have a safely career and everything directed by a modest background, i decided to go in an Art school after the "high" one. The real high one was there, i must thank first my mother who allowed and help me to do it, while in my family all people were already working at sixteen years old, this luxury to do studies was a real chance.

Studies

This period will always stay the happy one, of a new horizon, leaving the fate to be an "engineer" or something like a chemist searcher. Due this background, i had been easy with technical draw, witch was important during the common first two years program at this period. I noticed very quickly that people around not formatted as me, were in difficulties with that option but not in the essential capture, the emotion. Along the years in the university, the blending of different cultures, i left my virtual white smock to a more dandy one and looking to this essential perception.

Meetings

So i worked a lot on me to unstructure my brain, leaving logic, i was helped by friends and teachers. One, a corean woman, a video Art pionner as Paik, introduced us to the Fluxus world and contemporaneous music. Her husband was an piano interpret of John Cage . I had the great chance to meet him, work, travel, and see in Paris 'Europera 3&4' at Bastille Opera. Also during the first year i had a deep motorbike accident, leaving me out of life awareness during one day. I awaked to my new life knowing nothing about what happened and upon all not aware yet about the the Joseph Beuys one...

Process

Art and Architecture school were twins in the campus, at first i enjoying a lot the "line". I was drawing black and with with china ink some abstract forms very stylised, working a lot on the pre-pixel computer Art with copiers, enlarging maximum and downsizing after again to get a pure shape. I was more in a design goal, then the training of all the rich school techniques and mediums available, the learn, my accident, led me again to something else.

Fresh out

Going out from the "paradise", i enter quickly in the life trying to value my fresh knowledge. I found a free radio station, it was the golden eighties, and i was during one year a radio presenter in Marseille. i was making the news composition and presentation with my colleagues, partaking in an international politics and economy program, then a contemporary music program creator, improvised live research program weekly.

Springboard

After that i made some theather, not the usual one. A great contemporaneous director an author was making a turn in my town : Armand Gatti. This troupe experience, six months of groundwork in the Auschwitz universe, the great author’s philosophy and the Kung-Fu and Tai-chi daily physique training, led me to Paris where i lived ten years.

Bipolar

During a personal entrevue with Armand at the end of our representation, he asked me what i was planning to do. I replied photography and moving to Paris, a contrario to what he thought about me "some talent" to write", the one i must develop. But my multimedia background was to rich to leave, and i found that photography was the best medium, which was socially represented everywhere in our society, to earn my life doing an para-artisitic work. I say "para" cause at this time photography wasn't so much yet recognised as art with a big A. I have meanwhile always thought in three dimensions, and my goal is always challenging the photography's two ones.

Thks!

Thanks for watching and reading. Find out more about me here. (PDF)

Pentagone Antoine Giraudo Antoine Giraudo Antoine Giraudo

intro

Je suis né en 1964, le dernier jour de septembre, cette saison est pour moi toujours le réel commencement de l'année, comme l'école si je peux dire. Durant mon adolescence, j'ai commencé par dessiner en copiant tout d'abord des bandes dessinées fantastiques, et par la suite des illustrations de mode. Après une orientation scientifique, due en grande partie à une certaine « éducation », l'idée d'avoir un avenir sûr, souvent consécutive à de modestes origines en général, j'ai décidé de rentrer aux Beaux-Arts après le lycée. La vraie « Grande école » était là, je dois remercier en premier ma mère qui me permit de le faire, car dans ma famille au même moment on travaillait dès l'âge de seize ans, ce luxe de faire des études fut pour moi une réelle chance.

Etudes

Cette époque restera toujours celle de l'insouciance, d'un nouvel horizon, laissant derrière moi le destin d'être un « ingénieur », ou quelque chose comme la recherche moléculaire. Avec ce « background », j'eus beaucoup de facilité avec le dessin technique, durant les deux premières années communes où cette option avait un coefficient important encore à cette période. Je me rendais compte assez vite que mes collègues, non « si logiquement formatés », étaient en peine avec cette option, mais non dans l'essentiel qu'elle soit capture ou exécution, celle de l'émotion. Ainsi au long de l'université, le mélange des différentes cultures, je laissais ma blouse blanche pour une plus branchée et constamment rivé à cette essentielle perception.

Rencontres

J'ai donc au fil du temps beaucoup travaillé à ma déstructuration en quelque sorte, oubliant tout ce qui était de l'ordre cartésien ou logique, j'y fus beaucoup aidé par mes amis et professeurs. Un d'entre eux, d'origine coréenne, pionnière du Vidéo Art comme Paik, nous introduisit à certain mouvement comme Fluxus ou la musique contemporaine, son propre mari étant alors interprète au piano de John Cage. J'ai donc eu la grande chance de le rencontrer, travailler, voyager et admirer son « Europera 3 & 4 » à l'opéra Bastille de Paris. En même temps durant la première année de mes études j'ai eu un très grave accident de motocyclette, me laissant hors de toute conscience pendant une journée. Je me réveillais ainsi à une nouvelle vie, sans aucune blessure profonde comme par miracle, sans aucune mémoire de ce qui avait pu se produire, et surtout n'étant pas encore affranchi de celui d'un certain Joseph Beuys...

Processus

L'école d'Art et celle d'Architecture étaient mitoyennes sur le campus, et en tout premier lieu j'étais amoureux de la « ligne ». Je dessinais à l'encre de chine des sortes de formes abstraites très stylisées, travaillant beaucoup sur une sorte de « pré-pixel » Art avec les photocopieurs, agrandissant au maximum puis réduisant ensuite pour recommencer encore afin d'obtenir une forme pure. D'une optique plus « design » donc, les riches et complètes techniques, supports de l'école, la connaissance, mon accident, me conduisirent à quelque chose d'autre encore une fois.

Dehors

Sortant du « paradis », j'entrais rapidement dans la vie essayant de faire valoir mes toutes fraîches connaissances. Je trouvais une radio locale, c'était les glorieuses années 80, et durant une année je fus animateur. Présentant et composant les actualités avec mes collègues, participant aussi à une émission traitant d'économie et politique internationale, je mis en place par la suite une émission de musique contemporaine hebdomadaire avec recherches et improvisations directes à l'antenne.

Tremplin

Ensuite, je fis du théâtre. Mais pas celui dont on pense au prime abord, un grand metteur en scène contemporain faisant un détour par ma ville : Armand Gatti. Cette expérience de troupe, six mois de préparation dans l'univers d'Auschwitz, la grande intelligence et philosophie de l'auteur, la pratique journalière du Kung-Fu et Tai-chi, me dirigea vers Paris où je vécus dix ans.

Bipolaire

Durant une entrevue personnelle avec Armand à la fin de nos représentations, il me demanda ce que je comptais faire par la suite. Je répondis vivre Paris et être photographe, à contrario de ce que lui-même pensait de moi, d'un certain talent d'écriture, celui surtout que je devais développer. Mais ma formation multimédias était trop riche pour être quittée, d'un autre coté je pensais que la photographie était le meilleur médium, représentée socialement partout dans notre société, pour être le moyen en quelque sorte de gagner ma vie d'une manière paraartistique. Je dis « para », car à cette époque encore la photographie n'était pas encore reconnue comme Art majeur. J'ai cependant toujours pensé et conçu en trois dimensions, et mon challenge reste constamment celui d'extrapoler les deux de la photographie.

Merci!

Meri de votre visite et lecture. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ma démarche regardez ici. (PDF)